CAMARET. janvier 18
Fontaine lavoir du bourg
En remontant la rue de Verdun,rue du Pré. L’eau s’écoule de la fontaine munie d’une pompe dans deux grands bacs. En 1881 elle s’appelait fontaine du Simon. Deux grands bacs sont alimentés par l’eau de la fontaine, munie d’une pompe aujourd’hui. Il y avait une buanderie « maison de buée » Lavoir de plan rectangulaire, appareillé en dalle de granite et constitué de deux bassins. Lavoir non cimenté, de grandes dimensions.
Lavoir et fontaine de Kermeur
Appelé aussi fontaine Piriou. Ils sont situés entre le Kermeur et la plage de Veryac’h, à 300 mètres environ des Amis de la Mer.Il faut traverser le village et prendre le chemin de terre qui conduit à la fontaine.La fontaine-lavoir se situe au sud-est du village de Kermeur. L’ensemble se compose d’une fontaine en pierre de taille de granite, brique et ciment, ainsi que d’un lavoir entièrement cimenté. La date qui figure sur le fronton (1900) est celle d’une restauration. (Le chemin des lavandières M.F. Bonneau ).
Le point d’eau est refait à neuf en 1900 afin que la source délivre une eau propre qui puisse être puisée avec un seau. Quant au lavoir, les travaux sont plus tardifs tout ceci pour un emploi qui a dû se poursuivre au 20ème siècle jusqu’à l’installation de l’eau courante dans les maisons.Le linge lavé était pré-séché dans l’herbe afin d’en diminuer le poids même si celui-ci pouvait être transporté dans un baquet sur une brouette. Souvent, les femmes transportaient le linge à dos…
Sur la route de Pen Hir
Le lavoir à deux km du centre de vacances.
Et Lavoir de Kerbonn
Tous les deux construits aux environs de 1843. Ces deux lavoirs sont assez proches l’un de l’autre.
Lavoir de pen hir
Le lavoir et abreuvoir du hameau de Pen-Hir porte une date en relief de 1949. Il s’agit d’un moulage en ciment inséré sur un mur en crépi. Cette date correspond à une rénovation des bassins en mortier comme pour la plupart des lavoirs de la presqu’île de Crozon. Un bassin de lavage, un autre de rinçage… L’eau reprend son cours en pente jusqu’à la plage du Veryac’h. Un peu plus à l’écart, un abreuvoir de taille modeste est lui aussi en ciment de la fin du 19ème siècle.
Ce lavoir est sans doute bien plus ancien et ne disposait pas d’un aménagement aussi spacieux et solide. Il s’agissait souvent de pierres non hourdies parmi des herbes formant un bassin approximatif au pied d’une fontaine de pierres empilées.
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Fontaine lavoir de Keraudren XIXe
Lavoir isolé en pierres cimentées. Repérer le château d’eau peint et prendre le sentier après les maisons. Un chemin ensuite et au bout la fontaine. La fontaine-lavoir, appelée fontaine de Keraudren, se situe à l’ouest du village du même nom. Elle est alimentée par un ruisseau, qui alimente également le château d’eau construit route de Quélern. La source est limitée par un édicule modeste en moellon de grès et de granite. La couverture à double pans est le résultat d’un remaniement tardif. Le lavoir, en pierres cimentées, comprend un bassin rectangulaire et un second, plus petit. L’ensemble est en parti délimité par un muret. Bien que modeste et remaniée, cette fontaine associée à un lavoir est représentative des nombreuses autres fontaines domestiques présentes sur la commune de Camaret. Les modifications qui lui ont été apportées vers le milieu du 20e siècle témoignent de la continuité de son utilisation à cette époque.
Fontaine et Lavoir du Yeun
Vers le quai à quelques mètres sur la gauche du rond-point quartier du Styvel., du nom de la fontaine jaillissante « styvel en breton » Il y avait ici de nombreuses sources. Situées à flanc de collines, les eaux en ont été canalisées et déversées sur la plage du Corréjou afin de nettoyage du port. Ce quartier de Camaret fut doté d’un lavoir avec une maison de buée. La dernière restauration date de 1951
Lavoir du Poteau bleu
A la sortie de Camaret vers le Fret. Un chemin y mène à partir du pied du pont de chemin de fer situé sur la gauche.
Lavoir de St Julien
Route du Fret,le lavoir imposant se trouve en haut d’un chemin abrupt. Un abreuvoir y est associé. La chapelle est toute proche.
Fontaine Lannilinen
La fontaine-lavoir dénommée « fontaine ven » , fontaine blanche, sur le cadastre napoléonien, se situe au sud du village de Lannilinen. On la trouve sur la droite en entrant dans le village. L’ensemble se compose d’une modeste fontaine en moellon de grès et d’un lavoir cimenté à deux bassins. Le lavoir, lui, se trouve à gauche à une centaine de mètres au bout d’un chemin. Il date de 1950.
Lavoirs de st Drigent et de st Philibert
A proximité de l’ancienne voie ferrée. L’accès en est difficile. En passant sous le chemin de fer les deux lavoirs sont à 100m plus loin.
Lavoir de kerguélen
Il est associé à une modeste fontaine.
Lavoir de Rigonnou
Perdu dans la campagne et d’un accès difficile. Il est éloigné du village. Oublié aujourd’hui. Vers la grève,en suivant le chemin, on distingue encore un lavoir oublié lui aussi.
Lavoir fontaine de Pen ar Yeun
A l’ouest du hameau. Le hameau de Pen ar Yeun en Camaret-sur-Mer avait plus d’importance qu’il n’en a aujourd’hui.
Pen ar Yeun montre un abreuvoir en mortier de la fin du 19ème siècle voire du début du 20ème posé à même le sol comme tous ceux de sa génération. Sa longueur laisse à penser qu’un bon nombre de bestiaux venait s’y abreuver. Le mortier de ciment est économique comparativement aux abreuvoirs d’antan creusés dans la pierre.
Lavoir route de Pen Ker
Lavoir de Lambezen
Il est entouré de barrières en rondins de bois.
Lavoir de Lagadjar
Il sont rue des Bruyères, deux lavoirs dans un parc aménagé.
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Pour le souvenir
Le lavoir des Dunes face au rocher du Lion en Camaret-sur-Mer.
Les lavoirs de bord de mer furent une commodité répandue sur la côte durant des décennies. Il suffisait de créer avec peu de moyens une retenue d’eau sur un ruisseau qui s’apprêtait à quitter la dune avant de se jeter à la mer. Ensuite les conditions de lavage étaient plus ou moins organisées selon les aménagements du lavoir. Une fois la lessive faite, il fallait que la lavandière portât le linge mouillé d’une manière ou d’une autre jusqu’à sa demeure parfois très distante. Une corvée harassante qui s’ajoutait à d’autres tâches qui ne l’étaient pas moins. Ces lavoirs étaient dépendants des débits des ruisseaux qui les alimentaient. L’eau douce manquait souvent en presqu-île de Crozon, surtout à la période estivale, ce qui compliquait singulièrement l’organisation du jour de lessive et plus simplement la consommation de l’eau pour l’alimentation au quotidien.(Presqu’ile de crozon.com)
Lavoir de Lannic
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